Les capteurs d’humidité du sol sont aujourd’hui très répandus dans les potagers urbains connectés. Installés à même la terre ou les substrats de culture, ils mesurent en temps réel le niveau d’humidité et transmettent ces informations à une application mobile ou un logiciel de gestion. Le système ajuste alors automatiquement l’arrosage en fonction des besoins réels des plantes, garantissant une économie d’eau substantielle tout en évitant le stress hydrique ou la sur-irrigation.
Intégrer la récupération des eaux pluviales dans un projet de jardinage urbain optimise la gestion locale de cette ressource. Des systèmes de collecte installés sur les toits ou balcons canalisent l’eau de pluie vers des citernes, où elle est filtrée puis redistribuée pour l’arrosage des plantes. Cette pratique réduit la dépendance à l’eau potable et diminue les rejets dans le réseau d’égouts, limitant ainsi les risques d’inondations urbaines et favorisant une boucle vertueuse de l’eau.
Grâce à l’intelligence artificielle, les technologies modernes peuvent modéliser les besoins hydriques des cultures en analysant une multitude de paramètres : météo, croissance végétale, composition du sol, et historique d’arrosage. Ces modèles anticipent les besoins en eau, proposent des ajustements et préviennent les utilisateurs de toute variation anormale. Ce pilotage prédictif favorise un usage raisonné de la ressource, essentiel face aux enjeux climatiques et à l’urbanisation croissante.